NIFFF 2005
Du 28 juin au 3 juillet se tenait la 5ème édition du Neuchatel International Fantastic Film Festival.

Comme chaque année, le programme était chargé: Compétition Internationale, New Cinema from Asia, Invaders from Marx (rétrospective de films d'ex-pays socialistes), conférences, courts métrages, Mélies d'Or...
Le NIFFF, c'est surtout l'occasion pour les amateurs de cinéma de genre de voir des films qui, pour la grande majorité, ne passeront jamais sur nos écrans de cinéma.

Le NIFFF, c'est surtout l'occasion pour les amateurs de cinéma de genre de voir des films qui, pour la grande majorité, ne passeront jamais sur nos écrans de cinéma.

Ca mérite bien d'attendre un peu à l'entrée, non ?


Pour nous, le week-end a commencé par une conférence de ... Terry Gilliam !


Survolté (on n'est pas un ancien Monty Python pour rien !) et généreux, il a répondu aux questions du public sur son parcours, ses influences, sa manière de travailler et nous a présenté ses deux prochains films: "Brothers Grimm" et "Tideland".


Dans une fascinante comparaison entre "La vie de Brian" et "La Passion du Christ" de Gibson, nous avons eu droit à une parodie magistrale de "punching Jesus" !


Note pour la prochaine fois: toujours emmener avec soi son DVD de Brazil, au cas où une séance de dédicace serait prévue....
Godzilla Final Wars, le dernier film de Ryuhei Kitamura étant complet (et les réservations n'ayant pas fonctionné...), nous avons enchaîné avec Innocence, un film français de Lucile Hadzihalovic.

Images magnifiques, ambiance très prenante et dérangeante, c'est un film à part. Il aurait mérité un peu plus de fond, nous restons sur notre faim mais sortons d'un autre monde.
Pour changer radicalement de style, nous enchaînons avec Karaoke Terror, de Tetsuo Shinohara, d'après Ryu Murakami:


Images magnifiques, ambiance très prenante et dérangeante, c'est un film à part. Il aurait mérité un peu plus de fond, nous restons sur notre faim mais sortons d'un autre monde.
Pour changer radicalement de style, nous enchaînons avec Karaoke Terror, de Tetsuo Shinohara, d'après Ryu Murakami:

Ou comment, sur fond de répertoire de chansons de karaoké, un groupe de jeunes hommes et un groupe de femmes d'âge moyen (sic !) s'affrontent dans une progression de la violence hilarante !
A ne pas manquer si vous arrivez à le trouver (titre original: "Showa Kayo Daizenshu").

Ca donne faim tous ces films...
(pas taper, JC, pas taper... mwarf !)
A ne pas manquer si vous arrivez à le trouver (titre original: "Showa Kayo Daizenshu").

Ca donne faim tous ces films...
(pas taper, JC, pas taper... mwarf !)
Quoi de mieux pour commencer le deuxième jour qu'un bon film de zombies ?


Surtout quand il est... irlandais et aussi bien fait que celui-là !
Boy Eats Girl commence comme un quelconque film d'ado, avec uniformes et petites histoires de coeur, mais se poursuit de manière, disons, plus sanguinolante ! Un très bon moment et quelques véritables crise de rire !
Avant de voir un film de Miike, on sait qu'il faut s'attendre à quelque chose de spécial. Mais là...

Boy Eats Girl commence comme un quelconque film d'ado, avec uniformes et petites histoires de coeur, mais se poursuit de manière, disons, plus sanguinolante ! Un très bon moment et quelques véritables crise de rire !
Avant de voir un film de Miike, on sait qu'il faut s'attendre à quelque chose de spécial. Mais là...

Izo restera LE film choc de cette édition du festival. Plus qu'un film, une expérience. Etrange, violent, beau, une chose est sûre, vous en sortirez remué et étourdi.
A suivre...
A suivre...